Depuis le Brexit, le peu d’affection que nous porte les Anglais s’est étalé au grand jour, à la vue et au su de tous. Et pourtant, si nous avions été plus attentifs, nous aurions eu la certitude de leur mépris à notre égard depuis fort longtemps.
Découvrez les ruses que les Anglais utilisent depuis des lustres pour nous manifester leur antipathie.
1- Ils roulent à gauche
Dès l’invention des premières voitures, le Royaume-Uni décida de prendre le contre-pied du monde entier. En optant pour la conduite à gauche, tandis que le reste de la planète (mis à part le Commonwealth) roulait à droite, le pays parvient immédiatement à compliquer les choses pour les étrangers.
Comme prévu, en termes d’emmerdement, ce fut une réussite totale. En effet, qui aurait envie de réapprendre à conduire en faisant tout à l’envers (y compris passer les vitesses avec la main gauche) ?
Cerise sur le gâteau : les Anglais décidèrent d’utiliser des miles, et non des kilomètres, comme unité de mesure. Probablement pour pimenter un peu plus la tâches des non-natifs. Ce qui nous emmène au second point…
2- Ils mesurent de la manière la plus compliquée possible
Et encore, les miles, ça n’est rien, mais alors rien, à côté des unités de mesure utilisées dans la vie de tous les jours.
Par exemple, cuisiner à partir d’une recette en anglais britannique équivaut à passer une bonne heure à s’arracher les cheveux pour déterminer les quantités justes à utiliser. Bienvenue dans le monde illogique des pints, des ounces (parfois indiquées, pour une raison inconnue, comme des « fl oz », qui, by the way, ne SONT PAS la même chose que des « oz »), des gallons….
En outre, les Anglais raffolent des unités de mesures complètement imprécises comme des teaspoons, des tablespoons, et même des dessertspoons. Et ceci juste pour le monde de la cuisine ! Que dire du reste des unités de mesure anglaises telles que les feet, les yard, les inch ou les pounds ?!
3 – Il fait moche
La légende raconte qu’il y a fort longtemps, la reine Elizabeth fit venir le Dieu Pluie et le Dieu Vent dans son bureau secret de Buckhingam Palace. « Dieu Pluie, Dieu Vent », leur dit-elle, « vous connaissez certainement le peu d’amour que mes sujets portent au reste du monde. Afin de nous isoler davantage, nous avons décidé de faire appel à vous de manière quotidienne. Ainsi, personne ne voudra venir habiter dans un pays humide et venteux en permanence, même l’été » (ah et puis débarrassez-vous complètement de l’été, histoire de faire les choses jusqu’au bout, ajouta-t-elle avec un sourire machiavélique).
Mais la reine avait plus d’un tour dans son sac. Elle avait en effet tout prévu, puisque dans le même temps, elle fit venir de la Gaule voisine le druide Panoramix, afin qu’il concocte une potion permettant aux Britanniques de supporter leur temps de cochon.
On dit que les effets de cette puissante potion se font encore sentir aujourd’hui. Ceci explique pourquoi, au cœur de l’hiver, tant d’Anglais se promènent les jambes nues sans même éprouver ne serait-ce qu’un frisson.
4- Ils disent l’heure bizarrement
Soyez rassurés : les Anglais ne détestent pas seulement les Français, ou bien les non-anglophones. Non, le même traitement est réservé au monde entier.
Ainsi, pour se différencier des Américains, les Britanniques décidèrent de dire l’heure de la manière la moins logique possible. Par exemple, pour dire 6 heures 20, l’anglais UK dira « twenty past 6 », tandis que l’Américain dira six twenty (ou à la limite twenty after six, mais « after » étant la traduction littérale de « après », cela reste acceptable). Et pour des minutes comprises entre 30 et 59 min, l’Américain dira par exemple six fifty (pour dire 6:50), tandis que l’Anglais compliquera la tâche en disant « ten to seven ».
(Et puis si vous êtes comme moi, vous passez votre temps à confondre « past » et « to ». Le résultat : comprendre l’heure devient une vraie torture)
Même pour quelque chose de très basique comme l’heure, les Anglais adorent donc se différencier en rajoutant du compliqué là où cela aurait pu être simple.
5- L’Euro et les Livres Sterling
Sur ce coup-là, les Anglais n’ont pas fait dans la finesse. Mais c’est aussi de notre faute : en même temps, on aurait pu ouvrir les yeux, et voir dès le début que cette relation ne menait nulle part.
Avant le Brexit, on ne peut pas dire qu’il n’y avait pas de signes, tout de même. On le savait, que les Anglais ne voulaient pas s’engager avec nous. Ils nous l’ont clairement dit, en refusant l’Euro. Mais on a fermé les yeux. On y a cru. On s’est dit que peut-être, avec le temps, ils s’attacheraient à nous…
Et puis non. Le Royaume-Uni a gardé sa monnaie jusqu’au bout. Ses fameux livres sterling. Dont la traduction n’a d’ailleurs pas vraiment de sens, puisque le « livre » français correspond à « pound » en anglais, qui ne veut pas du tout dire « livre ». Ici aussi, il semble que la confusion soit au rendez-vous.
Je ne serais pas étonnée d’apprendre que les Anglais soient pour quelque chose dans cette traduction farfelue. Et ce toujours dans le même but : entretenir le désordre ambiant.
6- Les robinets d’eau chaude et d’eau froide
Là où l’on prend conscience de l’ampleur de l’hostilité des Anglais envers le reste du monde, c’est lorsqu’on voit jusqu’où ils sont prêts à aller pour rendre leur pays invivable.
Et au niveau des robinets, ils ont fait fort.
Voyez-vous, dès que la technologie le permit, les robinets furent universellement composés de deux poignées (une pour le chaud et une pour le froid) et d’un robinet unique où les températures se mélangent et s’harmonisent.
Ceci rendit le lavage de mains pratique, rapide et sans danger.
Flairant une bonne occasion de faire fuir les étrangers, la réaction des Britanniques ne se fit pas attendre. Evidemment, ces derniers choisirent délibérément de garder le vieux système. Autrement dit, d’installer deux robinets séparés dans un même lavabo : un pour le chaud, un pour le froid.
Ainsi, à l’heure de se laver les mains, les Anglais ont deux choix : se brûler ou se congeler.
Mais qu’importe cet inconfort passager : pour eux, il est plus important de repousser les étrangers que d’adopter un système logique et intuitif.
7- Ils divisent leur(s) pays de manière farfelue
Pour écarter les non-natifs, la dernière tactique de génie des Britanniques est d’avoir inventé des frontières aussi absurdes qu’incompréhensibles.
Voyez-vous, l’Angleterre est un pays. Mais bon, pas totalement non plus. Ses voisins, le Pays de Galles et l’Ecosse, sont aussi grosso modo des pays, mais pas entièrement non plus (certes, dans « pays de galles » il y a « pays », mais ne vous laissez pas tromper par cette fourberie !!). Les Anglais sont les habitants de l’Angleterre. Gallois, Écossais, et Anglais sont Britanniques, et habitent donc en Grande-Bretagne. Qui n’a, en passant, rien à voir avec la région française d’où elle tire son nom. La Grande-Bretagne est-elle un pays ? Pas vraiment, en fait techniquement c’est une île. Qui contient donc 3 pays, qui ne sont pas vraiment des pays.
Et encore, si ça s’arrêtait ici, ce serait encore trop facile. Quid de l’Irlande ? Cette drôle d’île à l’Ouest de l’Angleterre (pardon, de la Grande-Bretagne) n’est pas un pays, ou plutôt si, deux pays même. Au Sud on a l’Irlande, le pays, qui ne doit pas être confondue avec l’Irlande, l’île, qui contient deux pays. Au Nord se trouve l’Irlande du Nord. L’Irlande du Nord n’est pas vraiment un pays. Mais un ptit peu quand même. Par contre, ce n’est pas assez un pays pour que ses habitants aient un nom.
L’Irlande du Nord ne fait pas partie de la Grande-Bretagne qui est une île. Par contre, l’Irlande du Nord fait partie du Royaume-Uni.
Quoi ? Un nouveau nom ? Oui, le Royaume-Uni englobe la Grande-Bretagne (qui elle-même englobe Angleterre + Ecosse + Pays de Galles) et l’Irlande du Nord. Mais attention, seulement l’Irlande du Nord !! Juste la pointe de l’île, finalement. Mais comme il semble que les Anglais (ou les Britanniques ??) avaient du temps à perdre, ils ont donc inventé un autre nom, celui du Royaume-Uni. Toutefois, ils n’avaient apparemment pas assez de temps pour donner un nom aux habitants du Royaume-Uni.
Cet ensemble, soit l’île de l’Irlande et celle de la Grande-Bretagne, forme ce qu’on appelle les îles britanniques.
Il faudrait quand même être bien naïf pour penser que tout ceci n’est pas stratégiquement pensé pour vous faire prendre vos jambes à votre cou. Y a-t-il un seul grain de logique dans ce charabia ? Les Anglais (ou Royaume-Uniens) reconnaîtront-ils un jour la perfidie de leurs techniques mesquines ? Rien n’est moins sûr.
(avant d’analyser les Britanniques, j’aimais dresser le portrait des habitants de Buenos Aires)
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