
« Un potager, moi ? Mais je n’ai pas de jardin, mes plantes d’intérieur passent leur temps à mourir dans d’atroces souffrances, et en plus je n’y connais rien !! »
Ces excuses vous semblent familières ? A moi aussi, puisque c’est ce que je me répétais à chaque fois que je voyais quelqu’un cultiver ses plantes.
Puis il y a quelques mois, deux choses sont arrivées à peu près simultanément :
– Pour la première fois de ma vie, j’ai eu un jardin
– La pandémie mondiale dont-on-a-pas-besoin-de-prononcer-le-nom est survenue, m’obligeant à passer le plus clair de mon temps dans mon nouveau chez-moi (encore plus que d’habitude, c’est dire !!).

Ces raisons m’ont poussé à me lancer dans la culture de légumes et de fruits. Et c’est là que je me suis rendue compte qu’en fait, je n’avais jamais eu besoin de jardin pour cultiver des plantes.
(En fait, comme on loue notre maison, on a pas le droit de planter dans la terre, on fait donc tout en pot. Et il se trouve que les légumes comme les fruits poussent parfaitement bien dans des pots. En réalité, ils poussent même mieux que plantés dans un jardin, puisqu’il est bien plus aisé de contrôler et d’adapter le sol des pots pour chacune des plantes !!)
Si tout va bien, dans peu de temps, épinards, radis, carottes, betteraves, fraises ou encore tomates cherry ne viendront plus du supermarché, mais de mon mini-potager. Et croyez-moi, si je peux le faire (armée en tout et pour tout de Google, de vidéos Youtube et d’un livre de jardinage d’occasion) tout le monde peut le faire.
Vous avez encore besoin d’être convaincu ? Découvrez ci-dessous les 6 raisons de profiter du confinement pour commencer son potager urbain (ou non urbain, d’ailleurs).
1- Très peu d’espace vous suffit
Qu’on se le dise : pour commencer son mini-potager, il suffit d’un balcon, d’une terrasse ou même d’un rebord de fenêtre ensoleillé et assez large pour y mettre des pots. Et si vous ne disposez d’aucun espace extérieur, il est tout à fait possible de faire pousser certaines plantes à l’intérieur, telles que les laitues, les carottes ou les radis. Et bien évidemment, les herbes aromatiques en tout genre (menthe, basilic, ciboulette…).
Mon amie Mathilde qui met au vert sa terrasse parisienne
Ne laissez surtout pas l’absence de jardin vous bloquer. En fait, le facteur le plus embêtant (plus que l’espace) c’est le manque de soleil : sans lui, peu de chance de faire pousser grand chose.

2- La satisfaction de faire pousser ses fruits et légumes
Ne serait-il pas plus simple, me diriez-vous, d’aller acheter ses vivres directement au supermarché du coin ?
Plus simple, certes, mais bien moins satisfaisant.
Le bonheur de voir votre plante chérie sortir de terre grâce à votre attention soutenue, puis la voir vous donner généreusement ses fruits est incomparable. Qu’il s’agisse d’une pomme de terre, d’une fraise ou d’un oignon, chaque élément récolté sera la preuve de vos efforts et de votre patience. A côté, les néons déprimants des grandes surfaces et les produits enveloppés dans du plastique feront pâle figure.

3- Manger plus sain
Avoir son potager urbain, c’est être sûr de l’origine de ce que vous mettez dans votre assiette.
Utilisez des graines bio, du compost bio et des remèdes naturels pour faire face aux insectes nuisibles. Le résultat : des produits de saison qui sont bons pour votre santé.

4- Économiser de l’argent et du temps passé au supermarché
Disposer de ses propres réserves signifie ne plus avoir besoin d’acheter de grandes quantités au rayon frais du supermarché. Et Dieu sait qu’en ce moment, le supermarché n’est pas un endroit où l’on a envie de rester très longtemps.

Concernant l’économie d’argent, au premier abord, c’est un peu plus compliqué. La première année, vous aurez des frais de matériel non négligeables (essentiellement pots+terre). Si vous avez une bonne récolte, vous ne perdrez probablement pas d’argent, mais vous n’en gagnerez peut-être pas non plus. Ça devient bien plus intéressant sur le long terme : au fil des années, vous ferez de vraies économies, tout en augmentant la qualité de votre alimentation. Gagnant sur toute la ligne !
5- Une occupation idéale durant le confinement
S’occuper de son potager, c’est passer du temps dehors sans vraiment être dehors. Ca vous permet aussi de faire marcher le commerce local, en achetant terre, graines et pots dans des jardineries de votre quartier. Difficile de trouver une meilleure activité lorsqu’on a pas le droit de sortir de chez soi ou de voir des gens.
Peut-être même qu’au final, la compagnie des plantes vous plaira tellement que vos amis ne vous manqueront plus tant que ça. Qui sait ?!

6- Entrer dans le monde fascinant de la jardinerie online
Quand on commence à jardiner, on a beaucoup de questions, et pas toujours des personnes à qui les poser. Mais ceci est en train de changer, grâce à la magie des réseaux sociaux.
En effet, ces dernières années, des tonnes de groupes Facebook (locaux ou non) ont émergé sur la toile dans le but de parler d’une passion commune : le jardinage. Trouvez votre groupe Facebook de jardinage local, postez toutes vos questions, découvrez les meilleurs plans du coin et récupérez même des plantes gratuites (les jardiniers sont généreux !).

Lorsque vous aurez commencé votre petit potager urbain, faites-moi confiance, votre seul regret sera de ne pas avoir commencé avant.
Et si ça vous intéresse, suivez l’avancement de mon potager sur mon Instagram !
Super article! Moi aussi j’ai commencé à jardiner pendant le confinement alors que je n’aurais jamais cru faire ça un jour 😄
Et j’adore faire pousser et voir grandir mes plantes! De nouveaux legumes et fruits poussent par magie! Je me lance bientôt dans les herbes de thé pour faire ma propre tisane 😉
Bonne journée!
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Trop top, c’est une super idée de faire pousser du thé, je vais me renseigner !! 😉
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Top, ça donne envie !
Le dim. 3 mai 2020 à 00:29, Récit d’exploration latino-américaine à l’attenti
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Merci ❤
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